Intervenants
Olivier Legros
Maître de conférences en Géographie (Université François-Rabelais)Nora Semmoud
Professeure de géographie et aménagement (Université François-Rabelais)Bénédicte Florin
Maître de conférences en géographie (Université François-Rabelais)Date
8 février 2011 - 20 h 30 min
Adresse
2, avenue du général de Gaulle, Tours Voir sur la carteLa Tunisie n’a pas attendu la fin de l’hiver pour amorcer son printemps démocratique. En deux mois, les manifestants tunisiens sont parvenus à mettre fin aux 23 ans de pouvoir de Zine el-Abidine Ben Ali et à se doter d’un gouvernement de transition. Quelle que soit l’issue de ce que certains appellent déjà une révolution, l’exemple tunisien fait florès et semble déjà être pris pour exemple dans d’autres pays arabo-musulmans. En Égypte, en Algérie, en Jordanie ou au Yémen, au gré des manifestations, la « rue arabe » est soudain devenue une menace pour les autocraties les mieux implantées.
Les commentateurs évoquent un « effet domino » tandis que d’autres mettent en évidence le rôle joué par Internet et les réseaux sociaux virtuels. En tout état de cause, la genèse de ces révoltes et/ou révolutions ne saurait être la même d’un pays à l’autre, tant les sociétés concernées sont différentes entre elles et contrastées en elles. Nous savons à quel point il n’est pas toujours facile de concilier le besoin de comprendre l’actualité avec celui de la mettre en perspectives. Ce café géo n’a pas vocation à répondre à toutes les questions posées, mais à nous aider à décrypter un peu mieux les bouleversements en cours dans ces différentes régions du globe.